No dia em que escutámos Phyllis pela primeira, li e ofereci-te 'Carta a D.', de André Gorz.
Phyllis, de Reynaldo Hahn (Leconte de Lisle)
Anna Caterina Antonacci, na Sala São Paulo, 21/07/2010
Depuis neuf ans et plus dans l'amphore scellé
Mon vin des coteaux d'Albe a lentement mûri;
Il faut ceindre d'acanthe et de myrte fleuri,
Phyllis, ta tresse déroulée.
L'anis brûle à l'autel, et d'un pied diligent
Tous viennent couronnés de verveine pieuse ;
Et mon humble maison étincelle joyeuse
Aux reflets des coupes d'argent.
Ô Phyllis, c'est le jour de Vénus, et je t'aime!
Entends-moi! Téléphus brûle et soupire ailleurs;
Il t'oublie, et je t'aime, et nos jours les meilleurs
Vont rentrer dans la nuit suprême.
C'est toi qui fleuriras en mes derniers beaux jours
Je ne changerai plus, voici la saison mûre.
Chante! les vers sont doux quand ta voix les murmure,
Ô belle fin de mes amours!
A.